Nairobi, 18 juin 2025 – La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) marque une présence remarquée à la consultation continentale sur la migration de la main-d’œuvre en Afrique, qui se tient du 16 au 18 juin à Nairobi, au Kenya. Cette rencontre stratégique, organisée conjointement par le Parlement Panafricain (PAP) et l’Organisation Internationale du Travail (OIT), vise à élaborer une loi type africaine pour une gouvernance plus juste et inclusive de la migration professionnelle sur le continent.

Représentée par Mme Yvonne Kusuamina, Présidente de la Commission Nationale Sociale et Employabilité, la FEC s’inscrit dans une dynamique de dialogue tripartite, aux côtés des parlementaires, partenaires sociaux, représentants de la société civile et experts techniques venus de toute l’Afrique 

Un enjeu continental majeur

Dans un contexte mondial marqué par les inégalités économiques, les conflits, le changement climatique et les dynamiques démographiques, la migration de travail devient une réalité incontournable. Les travailleurs migrants représentent près de 5 % de la population active mondiale, contribuant de manière significative aux économies des pays d’origine, de transit et de destination .

Bien encadrée, cette migration peut générer :

  • Des transferts de fonds importants ;
  • Une circulation de compétences et de savoir-faire ;
  • Une amélioration des conditions de vie des migrants et de leurs familles ;
  • Un effet catalyseur pour le développement durable des États africains.

Une loi type pour harmoniser et protéger

Le projet de loi type vise à :

  • Renforcer les législations nationales ;
  • Harmoniser les politiques migratoires avec les priorités africaines (emploi, éducation, protection sociale) ;
  • Garantir les droits fondamentaux des travailleurs migrants et de leurs familles.

Ce texte s’appuie sur des instruments internationaux clés, notamment les conventions n°97, 143, 181, 189 et 190 de l’OIT, ainsi que la Convention internationale de 1990 sur la protection des droits des travailleurs migrants (ICRMW).

La voix du secteur privé congolais

La participation active de la FEC témoigne de son engagement pour un environnement du travail équitable et protecteur. Mme Kusuamina a souligné l’importance de coordonner les politiques nationales avec les standards internationaux, tout en valorisant les bonnes pratiques juridiques et institutionnelles en matière de gouvernance du travail des migrants. 

Des enjeux multiples pour le développement durable

Bien encadrée, la migration professionnelle peut générer :

  • Des transferts de fonds importants ;
  • Une circulation de compétences et de savoir-faire ;
  • Une amélioration des conditions de vie des migrants et de leurs familles ;
  • Un effet catalyseur pour le développement durable des États africains 1.

Cependant, en l’absence de politiques fondées sur les droits humains et sensibles au genre, les migrants peuvent être exposés à des formes graves d’exploitation, réduisant ainsi l’impact positif de la migration.

Une mobilisation continentale

Mme Yvonne Kusuamina, présidente de la Commission Nationale Sociale et Employabilité, participe activement aux travaux. Elle souligne l’importance d’un cadre juridique continental pour garantir la protection des droits des travailleurs migrants et renforcer la coordination entre les États africains .

jenny KILELE.

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