« La FEC est partenaire de l’ARSP. Nous avons signé un protocole d’accord de collaboration pour que quand l’ARSP se met en mission , la FEC est informée et prévient ses membres. Nous avons été informés qu’après Kinshasa, il y aurait le contrôle dans le Katanga. Nous disons à tous nos membres que nous sommes informés, acceptez le contrôle et conformez-vous. Le contrôle ne veut pas dire sanction ou décision contre vos activités ; nous sommes dans un processus de collaboration. Depuis 2014, la FEC avait milité pour que la loi sur la sous-traitance soit promulguée, nous voulons que les entreprises congolaises à capitaux congolais et les entreprises étrangères qui sont en partenariat avec les Congolais puissent toutes travailler et que la transformation de nos matières premières, le travail de production profite à l’ensemble de l’économie. Nous ne pouvons pas, nous FEC, nous opposer à une mission de contrôle dont l’ARSP nous a prévenus du démarrage. »,a-t-il dit.
L’exhortation du patron des patrons congolais intervient dans un contexte ou l’ARSP vient de lancer un contrôle de conformité auprès des sociétés de sous-traitance établies dans l’espace Grand Katanga.
Pendant trente(30) jours, les inspecteurs de l’ARSP vont en effet procéder au contrôle de la conformité de la sous-traitance ainsi que ses mesures d’application.
« Le contrôle va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national.Nous avons commencé dans la ville province de Kinshasa, et là, nous allons à l’espace Katanga et après, nous irons à Haut-Uélé, Sud-Kivu,Nord-Kivu et aussi dans l’espace Grand- Kasaï.L’objectif est de mettre l’ordre dans ce secteur. Nous sommes en train de matérialiser la vision chef de l’État qui avait mis le vœu de protéger les opérateurs économiques congolais , et de les aider à s’épanouir afin de pouvoir diversifier l’économie nationale. « , a déclaré le Directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb. »
Et d’ajouter : »L’objectif est que la sous-traitance soit à capitaux majoritairement congolais, tel que la loi le stipule. Il faut que 51 % d’actions reviennent aux congolais et 49 % aux expatriés. La loi n’exclut pas les expatriés, mais elle parle plutôt d’un partenariat gagnant-gagnant entre les nationaux et les expatriés. Sur le continent, plusieurs pays qui sont sur ces traces ont réussi sûr . Et ceci prouve que nous sommes sur la bonne voie. C’est le cas du Nigeria, de l’Afrique du Sud et aujourd’hui, on parle de l’Éthiopie. »
Conformément au protocole d’accord entre la FEC et l’ARSP, une commission mixte paritaire a été mise en place.
Après la publication des résultats du contrôle, toute entreprise qui n’est pas satisfaite peut saisir ladite commission pour exprimer ses doléances. Et si l’entreprise principale conteste les conclusions de l’ARSP, elle pourrait également présenter ses moyens de défense.
Jenny KILELE./Zoom ECO.