Kinshasa, 18 juin 2025 – La capitale congolaise a accueilli un séminaire stratégique d’envergure, marquant une étape décisive dans la mise en œuvre de la Startup Act, un cadre juridique novateur destiné à propulser l’écosystème entrepreneurial de la République démocratique du Congo.
Organisé par le gouvernement congolais, en partenariat avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et le soutien de l’Union européenne, cet événement a rassemblé des acteurs clés de l’innovation, des représentants d’institutions publiques, des incubateurs, des investisseurs et de jeunes entrepreneurs.
Un Cadre Légal pour Libérer le Potentiel des Startups
La Startup Act vise à créer un environnement favorable à la croissance des startups technologiques et innovantes. Elle prévoit notamment :
- Un label officiel “Startup” permettant aux jeunes entreprises d’accéder à des avantages fiscaux et administratifs ;
- Des facilités d’accès aux marchés publics pour les startups labellisées ;
- Des incitations à l’investissement privé dans les entreprises innovantes ;
- Un accompagnement renforcé via des incubateurs agréés et des programmes de mentorat.
Des Décrets d’Application Dévoilés
Lors du séminaire, les premiers décrets d’application ont été présentés, détaillant les critères d’éligibilité au label, les procédures d’enregistrement, ainsi que les mécanismes de suivi et d’évaluation. Ces textes réglementaires constituent une avancée concrète vers l’opérationnalisation de la loi, adoptée en 2024.
Une Mobilisation Collective
Dans son discours d’ouverture, le ministre du Numérique a souligné que « la Startup Act est un levier stratégique pour transformer l’économie congolaise, en misant sur la jeunesse, l’innovation et la technologie ». De leur côté, les représentants de la FEC ont salué une initiative qui « structure enfin un écosystème entrepreneurial en pleine effervescence ».
Perspectives
Ce séminaire marque le début d’une série d’ateliers régionaux prévus dans les grandes villes du pays, afin de vulgariser la Startup Act et de former les jeunes entrepreneurs à ses opportunités. Le gouvernement ambitionne de labelliser plus de 1 000 startups d’ici 2026, avec un accent particulier sur les secteurs du numérique, de l’agritech, de la fintech et de l’économie verte.
Jenny KILELE.