La 112ème Session de la Conférence Internationale du Travail (CIT) à Genève, qui se déroule du 3 au 14 juin 2024, a été le théâtre d’une action marquante orchestrée par la délégation tripartite de la République Démocratique du Congo (RDC) le 10 juin dernier. Composée de représentants du gouvernement, des employeurs et des employés, y compris la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), cette délégation a organisé une manifestation silencieuse pour dénoncer les massacres incessants dans la partie Est de la RDC.
Profitant du discours du Secrétaire Général à l’Emploi et au Travail de la RDC, les membres de la délégation ont choisi de rester silencieux, attirant ainsi l’attention sur la crise humanitaire dévastatrice dans l’Est de la RDC. Plus de 20 millions de personnes sont touchées par une vague de violences et d’atrocités sans précédent, une situation qui a choqué la conscience internationale.
Ces actes de violence extrême ne violent pas seulement les droits humains fondamentaux mais entravent également les droits au travail et au dialogue social. L’insécurité omniprésente empêche les habitants de l’Est de la RDC de mener une vie de travail digne et d’engager des discussions constructives pour améliorer leur sort.
La délégation congolaise a appelé à une action immédiate de la part de la communauté internationale pour mettre un terme à cette situation tragique et offrir une protection aux civils. Elle a également exhorté à un effort global pour renforcer le respect des droits humains, des droits au travail et du dialogue social en RDC.
En exprimant une solidarité sans faille avec les victimes de ces violences, la Fédération des Entreprises du Congo a réaffirmé son engagement à œuvrer pour la paix, la justice et le développement durable dans le pays.
Cette mobilisation silencieuse mais puissante à Genève souligne l’importance de l’intervention internationale pour mettre fin aux massacres dans l’Est de la RDC et rétablir les droits et la dignité des populations affectées.
Cephas Ngole