L’inclusion financière n’est plus un concept nouveau dans notre société ni moins pour les entreprises et banques . Elle donne la possibilité pour les individus et les entreprises d’accéder à toute une gamme de produits et de services financiers (Transactions, paiements ,épargne , crédit, assurance ) qui soient d’un coût abordable, utiles , adaptés à leurs besoins et proposés par des prestataires fiables et responsables.
L’accès aux services financiers est considéré comme un facteur de progrès pour sept des 17 objectifs de développement durable. Par ailleurs le G20 s’est engagé à faire progresser l’inclusion financière dans le monde entier et a réaffirmé son engagement à mettre en oeuvre les principes de haut niveau sur l’inclusion financière numérique.
Et pour la banque mondiale , l’inclusion financière constitue un facteur essentiel de Réduction de pauvreté et de promotion de la prospérité partagée. La République Démocratique du Congo n’est pas en reste , les institutions des bretons Woods coopèrent avec le Gouvernement pour faire progresser l’inclusion financière dans notre pays également dans le secteur des PME ou la plupart des PME ont du mal à accéder aux financement et prêts auprès des banques. Les PME congolaises souffrent pour leur développement économique suite à l’absence des politiques et des stratégies à un compte d’accès d’opérations courantes qui reste la première étape vers une inclusion financière entière.
Selon l’article de Global Findex 2021, La possession d’un compte courant est un tremplin vers d’autres services financiers . C’est à ce titre que le Groupe de la Banque mondiale continue d’œuvrer pour que chaque adulte y ait accès, partout dans le monde. Cette exigence était au cœur de son initiative pour un Accès Universel aux Services financiers qui s’est achevé à la fin de l’année 2020.
L’accès à des produits et services facilite notamment le quotidien et aide les ménages et les entreprises à anticiper le financement des projets de long terme ou faire face à des imprévus. Par ricochet un individu détenteur d’un compte sera plus susceptible de recourir à d’autres services financiers , comme le crédit ou l’assurance, de créer une entreprise ou développer son activité ,d’investir dans l’éducation ou la santé , de gérer les risques et de surmonter les chocs financiers, soit autant de facteurs qui amélioreront globalement son niveau de vie.
Il faut le dire la crise de la covid 19 selon le même article, a renforcé la nécessité d’une plus grande inclusion financière numérique. Ce qui suppose de déployer des services dématérialisés moins coûteux afin de faire bénéficier les populations actuellement non bancarisés ou mal desservies d’une gammes de services financiers formels adaptés à leurs besoins et à des conditions accessibles, tout en garantissant des opérations viables pour les prestataires.
Hormis les progrès enregistrés au cours de la dernière décennie ou 1,2 milliard d’adultes dans le monde ont pu ouvrir un compte courant entre 2011 et 2017, ce qui a porté 96% du taux Mondial de possession d’un compte.On note également une grande avancée dans les services numériques y compris via téléphone sont désormais disponible dans plus des 80 pays et utilisés à grande échelle dans un certains nombre d’entre eux. pour le compte de la RDC de plus en plus les banques également se sont adaptées avec plusieurs innovations « Mobile Money « , Une stratégie d’accès aux services financiers personnels peut être salutaire pour les PME et l’inclusion financière si seulement ,on s’y met et l’on possède à une grande sensibilisation dans la population. Donc il faut créer les conditions nécessaires à l’essor des services financiers sur mobile en Afrique subsaharienne , par exemple ou les taux de possession d’un compte mobile sont passés de 12 à 21 .
Le rythme des reformes s’accélère et leur impact se renforce lorsqu’un pays se dote d’une approche stratégique et d’une stratégie nationale pour l’inclusion financière.
Jenny KILELE.